Le conseiller ajoute qu’il a fait chaud et sec en septembre. Les champs sont presque prêts à être récoltés. Il note une nette avance dans les travaux pour ce moment de l’année. Alors qu’ils sont complétés d’environ 5% au 1er octobre, il estime qu’ils le sont cette année de 30%. Même les champs de soya biologique avancent très bien.  « Avec ces résultats, on pourrait avoir une très bonne récolte au Québec », conclut-il.

Le directeur régional des ventes pour Semences PRIDE, Maurice Cadotte, constate également de beaux rendements dans le soya hâtif. « Dans la région de Saint-Hyacinthe, c’est de toute beauté. On a des 2 tonnes à l’acre, vendus et livrés. Dans le coin de Saint-Alexandre, on voit des rendements plus moyens de 1,5-1,6 tonnes à l’hectare. »

Situé à Saint-Césaire, il voit que les variétés plus standard commencent tout juste à être battues. La pluie a retardé les travaux durant la dernière fin de semaine avec des taux d’humidité tournant aux alentours de 16% et un peu plus. Les grosses rosées limitent aussi la fenêtre pour avancer dans le champ. Elles ne se dissipent que tard en journée et arrivent tôt en soirée.

Maurice Cadotte prévoit, pour sa part, une bonne récolte de soya en général au Québec, mais s’attend à des résultats très variables d’une région et d’un producteur à l’autre. Par exemple, les régions limitrophes au lac Champlain ont reçu plus d’eau qu’en moyenne dans des champs constitués d’argile lourde. Les champs drainés en partie pourraient souffrir du surplus d’eau accumulé en août. Selon les types de sol et les pluies reçues, les rendements pourraient donc extrêmement varier.